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Type de l’animation : Conférence/Projection
Intervenant(s) Damien Chevallier et Sidney Régis
Organisée par: AIDA FRANCE
Lieu : Salle de projection
Date et heure: Vendredi 9 janvier 2026, de 13h30 à 14h30
Présentation
L’océan constitue un écosystème essentiel à la vie sur Terre, mais il est aujourd’hui fortement fragilisé par les activités humaines : pollution, surpêche, développement côtier et changement climatique.
Parmi les victimes de ces pressions, les tortues marines figurent parmi les espèces les plus menacées au monde. En Martinique, six espèces cohabitent dans des habitats côtiers et océaniques particulièrement vulnérables. Les captures accidentelles de tortues marines dans les filets de pêche constituent un phénomène aux conséquences graves, tant pour les populations animales que pour les marins-pêcheurs. Ces interactions provoquent non seulement des blessures ou la mort des tortues,mais aussi des dégâts matériels, des pertes de temps et un stress important pour les pêcheurs. Ainsi, la préservation de ces reptiles marins migrateurs représente un enjeu scientifique, écologique et sociétal majeur.
Une collaboration inédite dans le monde
Les travaux présentés par le Dr. Damien Chevallier (CNRS, Laboratoire BOREA) et le Champion d’Apnée Sidney Régis, membre de l’équipe AIDA France, s’inscrivent dans cette dynamique de recherche et de conservation.
- Comment des apnéistes sont-ils devenus des maillons essentiels des recherches du CNRS en Martinique, constituant ainsi une première mondiale ?
- Quelles difficultés ont dû être surmontées (constitution d’une équipe stable, sécurité, formation, études comportementales des tortues) ?
- En quoi ces recherches menées en Martinique ont-elles un impact majeur sur la préservation des tortues marines dans le monde entier (dans l’Atlantique, mais pas seulement) ?
- Quelles sont les découvertes majeures réalisées (acoustiques, interactions, etc.) ?
- Quelles innovations concrètes découlent de ces découvertes ?
- En quoi ces avancées ouvrent-elles la voie à des solutions de cohabitation durable entre biodiversité marine et activités humaines ?